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#1 La magie de l'hypnose








Bonjour ou bonsoir, vous vous apprêtez lire la retranscription du premier épisode de Spiritualista. Dans cet épisode, je suis allée retrouver Elie Smila, un hypnothérapeute, magnétiseur et médium que j’adore. Il m’a permis de réaliser ce que l’on appelle un bond quantique. En quelques séances, il m’a fait comprendre pourquoi j’attirais des pervers narcissiques dans ma vie ; que je n’avais pas besoin de prouver que j’étais forte parce que je le suis - tout simplement ; que mes peurs sont de simples illusions et que la seule personne qui m’empêchait d’être heureuse c’était moi-même. Dans cet entretien d’une heure avec Elie, on a parlé, dans le désordre : du pouvoir des femmes, du fait que Jésus était certainement métis et pas le surfeur californien avec des abdos qu’on nous vante partout. On a parlé de la Kabbale, d’ésotérisme. On a aussi parlé du rôle des travailleurs de lumière... Assez de blabla, on y va, c’est parti pour Spiritualista… Bonne lecture!




- Amelle : Alors aujourd’hui, je suis accompagnée d’Elie Smila. Elie, bonjour déjà, merci énormément…

- Elie : …Bonjour. Non c’est moi qui te remercie et je suis très heureux de voir grandir, comme je disais il y a deux minutes, un joli nénuphar.

- Amelle : Je vais juste rappeler avant qu’on commence. Elie Smila, toi ton super pouvoir c’est que tu es hypnothérapeute et magnétiseur. Est-ce que tu peux déjà nous expliquer en quoi ça consiste ?

- Elie : L’hypnothérapie, ce sont des études que l’on fait pour apprendre à parler à l’inconscient ; pour aider les gens à changer leur vie. Il y a différents groupes : il y a les magnétiseurs qui sont capables de magnétiser pour enlever une douleur et ce que l’on appelle un guérisseur, une personne - aussi bien une femme qu’un homme, qui peut couper le feu par exemple – ça je suis capable de faire – si tu te coupes, je peux très bien, en posant mes mains, faire en sorte que ça se resolve le plus rapidement possible. Donc il n’y a pas de limite pour un guérisseur. Comme pour un magnétiseur, il n’y a pas de limite dans ce qu’il fait. On va dire qu’un guérisseur c’est un généraliste, alors qu’un magnétiseur ne fera qu’une chose. Un coupeur de feu ne fera que couper le feu, il fera peut-être autre chose à côté mais sa spécialité c’est ça. La seule chose qu’on ne fait pas, qu’on soit magnétiseur ou guérisseur, on ne peut pas resouder les os, on ne peut pas enlever un cancer… Donc quand une personne vient nous voir, on leur dit quand même d’aller voir un médecin. Ce qui est logique car on n’est pas médecin. On peut aider, enlever des douleurs, enlever une brûlure, des tâches, etc… Mais il y a des choses qu’on ne peut pas faire. Donc il faut consulter un médecin.


- Amelle : Comment devient-on magnétiseur ? Est-ce qu’on naît magnétiseur ou est-ce que ça s’apprend ?

- Elie : C’est un don qu’on a, c’est juste un don. On vient au monde avec.

- Amelle : Comment tu l’as découvert ?

- Elie : Parce que tout le monde me disait que j’étais brulant, comme une bouillote. Quand j’étais petit on se collait à moi l’hiver quand il faisait trop froid à la campagne, c’était pratique. Au fur et à mesure, j’ai appris que j’avais cette possibilité. La première fois qu’on m’a dit que j’avais ce don, j’ai demandé ce que j’allais pouvoir faire avec et si j’allais pouvoir aider les autres. On m’a répondu que c’était pour ça que je l’avais. J’ai trouvé ça génial. Il faut aussi savoir que l’ensemble des guérisseurs et magnétiseurs sont des personnes qui possèdent d’autres dons : on peut être clairvoyant, clairaudiant, ou autre… ou médium. Les mediums sont comme les arbres dans les forêts, il y en a une multitude… Certains vont pouvoir entendre les personnes qui sont parties, certains sont capables de te dire ton futur, te prévenir. Cette médiumnité que j’ai me permet d’aider plus rapidement les gens en l’espace de peu de temps. Tu peux en être témoin.







- Amelle : Comment ça se présente ? Est-ce que ce sont des flashs ?

- Elie : Je vais t’expliquer comme j’ai expliqué à une patiente dernièrement qui me demandait comment ça fonctionnait. Imagine une parabole, qui est juste là pour capter les sons de l’extérieur, avec des filtres, etc… C’est exactement ça ! Je suis un peu comme une parabole qui entend des choses, je capte selon l’état dans lequel je suis. Parfois ce sont des choses très claires ou j’interprète selon ce que j’ai entendu et je ressens aussitôt des choses. C’est juste ça. Je suis une parabole mais je préfère dire que je suis un intermédiaire : j’entends et je transmets. Par exemple, ce matin, j’ai reçu une personne qui venait pour la première fois. Elle m’a été envoyée par quelqu’un d’autre car c’est toujours du bouche à oreille. D’ailleurs toi aussi tu viens par un réseau … et j’adore ça !

- Amelle : Je voudrais juste préciser qu’Elie a une expression qu’il a transmise à tous ses patients c’est : J’adooOOOoore ! Et c’est vrai que quand on le dit on a l’impression d’attirer un soleil en nous, on irradie. Comme une petite formule magique.

- Elie : Oui ça fait grandir, ça fait vibrer. Donc la personne est venue ce matin, elle était super inquiète : une dame très sympathique dont je ne dirai pas le nom. Elle avait plein de craintes et était dans tous ses états. On lui avait dit qu’elle était Asperger. Elle est allée voir des tas de personnes pour pouvoir l’aider. Je lui ai fait remplir la feuille d’informations et elle me dit qu’elle n’est pas bien, qu’elle a l’impression d’être prisonnière dans sa vie… plein de choses négatives. Elle était assise face à moi et tout à coup dans ma tête j’entends : « Regarde sa robe ! » Et là je regarde sa robe et je me dis : « Whaou ! » Elle avait une robe blanche avec des rayures noires à l’horizontale et à la verticale…

- Amelle : …comme les barreaux d’une prison ?

- Elie : Exactement. Donc comme j’ai entendu « Regarde sa robe », j’ai regardé sa robe au lieu de la regarder elle, comme je fais parfois, comme j’ai fait pour toi – ou quand je regarde à côté et que les gens me demandent pourquoi je regarde à côté et que je leur réponds : « Oh c’est comme ça, c’est juste pour le plaisir » (rires). Donc je lui dis : « Je vais juste vous poser une question : d’après vous les prisonniers comment étaient-ils habillés au début du siècle ? » elle me répond « Ils étaient habillés de vêtements noir et blanc ». Je lui ai donc tendu ma main, je lui ai demandé de retirer ses chaussures et je l’ai fait monter sur la méridienne face au miroir qui est extraordinaire. J’adore car il me rend service aussi.


- Amelle : C’est un vrai outil thérapeutique ce miroir.

- Elie : Oui, je sais. Je lui dis « Regardez-vous ! Il n’y a pas quelque chose qui vous choque ? Vous n’avez pas l’impression d’être… » et elle me dit : « …Oui je suis ma prisonnière ». Je lui ai répondu : « Oui voilà c’est ça ! ». Et tout à coup elle s’est mise à pleurer. Je lui ai dit : « Ça a pris deux minutes », elle m’a répondu : « Oui mais j’ai compris ». Et bien c’est juste ça. Tout ce que j’entends, ce côté médiumnique que j’ai, me permet d’aider plus rapidement les gens.

- Amelle : Oui c’est vrai que c’est efficace tout de suite

- Elie : C’est pour ça que ça ne dure pas des séances et des séances. Je demande généralement trois rendez-vous. Un rendez-vous c’est trois quart d’heure, une heure. Je demande toujours aux gens s’ils ont envie de changer leur vie quand ils sont face à moi. S’ils me disent oui, je leur serre la main, comme je t’ai fait. Je suis juste là pour les aider à grandir. Je suis juste un intermédiaire et j’adore ça (rires). C’est juste ça tous ces plaisirs que j’ai, de voir toutes ces personnes changer, je trouve que c’est incroyable. Donc je suis très heureux et très fier de dire que je suis un intermédiaire.







- Amelle : Est-ce que tu te qualifierais comme un travailleur de lumière ? Que penses-tu de cette formulation ? Est-ce que ça te parle ?

- Elie : Comme beaucoup. Il y en a plein. On est nombreux mais tout le monde ne se montre pas. C’est très difficile. Si une personne vient te voir comme un magnétiseur ou hypnothérapeute, elle ne s’attend pas obligatoirement à ce que l’hypnothérapeute ait ces capacités.

Si une personne vient me voir parce qu’elle a envie d’arrêter de fumer et que moi j’entends que son copain l’embête. Je vais lui dire que si son ami arrêtait de l’embêter peut-être qu’elle fumerait moins. Et tout à coup la patiente me regarde et me dit « Mais qui vous en a parlé ? ». Donc là tu imagines un énorme point d’interrogation au-dessus de sa tête. Je préfère prévenir que je suis extrêmement moqueur (rires). Je suis de plus en plus conscient que toutes les personnes qui viennent me voir sont guidées ici. Au début je n’osais pas trop expliquer les choses. Aujourd’hui, je n’ai aucun souci. Même ton ami que j’ai vu et qui a dit « Moi je suis comme Saint Thomas, je ne crois qu’à ce que je vois », quand je l’ai poussé sans le toucher et il s’est dit « Whaou qu’est-ce qui se passe ? ». Ça me parait logique de pouvoir dire aux gens que j’ai cette capacité. Je l’assume pleinement. Donc je suis très heureux et très honoré.

- Amelle : Donc en fait il y a beaucoup de travailleurs de lumière qui n’ont pas assez de confiance en eux pour passer à l’action ?

- Elie : Ce n’est pas une question de confiance en soi. C’est difficile pour une bonne raison… on a envie d’aider les autres, donc on aide les autres. Moi, j’ai une chance énorme ! Je sais que j’ai beaucoup de chance. Toutes les personnes qui viennent me voir c’est par le bouche à oreille. En général, on les prévient que c’est un peu spécial. Les seules personnes qui ne sont pas prévenues, ce sont les 2-3 personnes qui sont venues après avoir vu ma vitrine…

- Amelle : …c’est vrai que tu as une vitrine assez spectaculaire…

- Elie : …oui, mais personne ne la voit.

- Amelle : C’est incroyable…

- Elie : Les gens qui viennent comme ça c’est vraiment un hasard – j’en ai peut-être 2 par - an.

- Amelle : Pour préciser, sur cette vitrine tu indiques tous tes domaines d’expertise. Tu peux travailler à aider les gens à perdre du poids, à arrêter le tabac, à gérer le stress et l’anxiété, à mieux dormir aussi, et tu peux aussi les gens à gagner en confiance en eux. Toutes tes formules sont inscrites sur ta façade. On a l’impression que c’est de la publicité un peu agressive. Mais c’est vrai que mine de rien quand on passe devant on n’y fait pas attention.

-Elie : La seule chose qu’on remarque ce sont tous les mots écrits en travers. Car c’est Soin, Amour, Guérir, Vie, Santé, Plaisir… Ce sont toutes ces choses-là qui sont installées inconsciemment dans la tête… et la couleur bleue…

- Amelle : …qui apaise.

- Elie : En plus tu connais, tu l’as déjà vue.

- Amelle : Oui je connais : la pierre d’ancrage

- Elie : Chez Rolande. Moi, je l’ai trouvée comme ça.

- Amelle : On vous explique un peu. On est dans le cabinet d’Elie, il me montre des énormes diamants dont un avec une couleur bleue, lapis lazuli ?

-Elie : C’est un saphir.

- Amelle : Un saphir qui a une lumière de protection qu’on met autour de son aura…

- Elie : …absolue et totale.

- Amelle : Il suffit de la visualiser, de visualiser une bulle de lumière autour de nous avant de sortir de chez soi le matin.

- Elie : Et ceux qui veulent connaître la dimension de leur bulle, moi je suis juste là pour leur montrer – puisque c’est ce que je fais, et je la fais grandir.

- Amelle : Elie a la possibilité de vous mettre debout face à lui et de vous dire jusqu’où va votre aura…

- Elie : …la première couche d’aura, et si je trouve que la limite n’est pas très grande, je la fais grandir. Et même si je la trouve grande, je continue de la faire grandir. C’est juste une bulle de protection et dans laquelle on peut faire grandir tout ce dont on a envie. On a envie d’installer quoi dans cette bulle ? de la joie, du bonheur, de la tristesse, quoi ? On a tous ça en nous.


- Amelle : Il y a un autre truc hyper important que tu m’as appris. Quand les gens rentrent dans notre bulle, on a comme un échange énergétique d’informations avec elles. C’est pour cela que c’est important de conscientiser cet espace.

- Elie : Comme quand on marche dans la rue et qu’on a l’impression que quelqu’un est derrière. C’est juste ça. Plus on a une bonne hygiène de vie (il ne faut pas non plus tomber dans l’extrême) – ce qu’on mange ce qu’on pense – et bien plus ce sera transparent et on a arrivera à capter des choses. Tous les êtres humains sans exception sont tous magnétiseurs et sont tous plus ou moins médium. On a tous cette capacité. Elle est plus ou moins effacée par rapport à ce qu’il y a dans cette bulle – si elle est sombre : les personnes qui fument, qui boivent, celles qui ne sont pas bien ou qui sont toujours en colère et envieux des autres qui auraient plus de chance. Ils ont fait exploser dans leur bulle, une micro bulle de jalousie, qui a grandi.

- Amelle : Qui se répand comme de l’encre.

- Elie : Exactement ! C’est juste ça. Et moi systématiquement je demande « Qu’est-ce que vous voulez faire grandir dans cette bulle ? ». Et à partir du moment qu’on prend conscience de cette bulle, c’est nous qui décidons. Le libre arbitre est là. Qu’est-ce que tu as envie de faire grandir dans ta bulle ?

- Amelle : Moi dans ma bulle j’ai envie de faire grandir de l’amour, de la joie, de la gaieté.

- Elie : Le fait que tu fasses grandir ça - et comme tu m’as dit tout à l’heure - que tu te posais des questions et que tu t’étais réveillée un matin en réalisant que tu avais ramassé les pièces du puzzle et que tu t’es dit : « Voilà je sais, c’est ça que je veux ». C’est exactement ce que tu es en train de faire parce que c’est normal. Toi, tu vas juste être là et être l’intermédiaire entre les personnes qui sont comme moi et les autres qui ont besoin de comprendre et de savoir. Et tu sais quoi ?

En cœur : J’adooOOOoore ça ! (rires)


- Elie : Ce n’est pas fini. Ça va grandir et c’est ça qui est incroyable. Il va y avoir plein de personnes comme toi qui vont venir et qui vont faire connaître d’autres personnes, comme moi. Je t’ai déjà parlé d’une personne que j’estime énormément, que je trouve sublissime qui est Rolande, qui est chamane, qui est d’une gentillesse incroyable. La première fois que je l’ai vue, j’assistais à une conférence – je parle d’elle parce que c’est quand même important et que tu la connais – on n’était pas nombreux dans la salle et à l’intérieur de moi ça a grandi mais à une puissance incroyable. Je ne savais pas qui était cette femme et je me suis dit que c’était exactement ce que je ressentais. Elle est de l’autre cote des étoiles. Elle est beaucoup plus grande qu’on ne peut l’imaginer. J’ai demandé à mon ami qui l’avait fait venir « Je veux savoir où elle est, j’ai vraiment besoin de la voir ». Donc je l’ai vue – tu as vu comme elle est toute petite, habillée en bleu, toute gentille…

- Amelle : …c’est une mamie d’amour, elle a presque 90 ans.

- Elie : Je lui ai dit « Je m’appelle Elie Smila, je vous ai écouté et il faut que je fasse quelque chose, parce que je ne peux pas sortir de cet endroit sans le faire, il faut que je vous embrasse, il faut que je vous prenne dans mes bras et que je vous fasse un câlin ». Elle m’a dit « Mais je le savais ». C’est une chamane extraordinaire qui a un cœur énorme et qui fait des choses incroyables, qui est d’une gentillesse et d’une douceur. Toutes ces personnes comme elle ou comme d’autres sont discrètes. On est amenés à ces personnes par d’autres personnes. Elles sont à un moment donné sur notre chemin de vie. Elle a dû t’expliquer que ton travail ne nécessite pas d’apprendre des choses, car on a - tout à l’intérieur de nous. Plus on est transparent dans notre bulle, plus on se débarrasse de notre égo – on a besoin d’un petit peu d’égo – de nos rancœurs, plus on est capable de pardonner, plus on est capable d’avancer, plus on comprend que les souffrances et les soucis qu’on a pu avoir font la femme extraordinaire que tu es ou que les autres sont ce qu'ils sont. Tout ça nous permet d’avancer et de voir qu’on est juste là pour aider les autres. Chacun va trouver le rôle qu’il a à faire. Tout cela est à l’intérieur de nous. Un matin, on se lève et on découvre tout ça parce qu’on nous l’a soufflé dans notre bulle et tout nous parait simple tout à coup, tout se met sur le chemin, tout s’installe, aussi rapidement qu’un claquement de doigt en disant « Whaou ».

Comment ça fonctionne ? Il y a très longtemps j’avais essayé de pousser quelqu’un, de toucher son aura sans en être capable. Un matin je me suis levé et BOUM je me suis vu le faire. Comme tous les magnétiseurs ou guérisseurs se voient mettre la main à un endroit et se voient retirer la main. On ne sait pas. Une personne va dire « J’ai mal à l’épaule » et on va être capable de mettre la main sur le coude et elle va nous dire « Oui mais j’ai mal à l’épaule ». Oui mais moi je vois que la douleur vient de là. C’est juste ça.









- Amelle : Est-ce que tu penses qu’on est tous incarnés sur Terre avec une mission ?

- Elie : C’est une cour d’école pour moi (rires)

- Amelle : Souvent je dis qu’on est dans Harry Potter. On est dans Poudlard, dans l’école des sorciers.

- Elie : Moi, j’appelle cet endroit qu’est la Terre : une cour d’école. Comme dans toute cour d’école, il y a des bons endroits et des endroits un peu glauques. Il y a des endroits où certains vont toujours réussir parce qu’ils sont à côté de la maitresse, ce sont les chouchous et puis il y a les cancres qui pensent ne jamais réussir. En fin de compte, ce sont eux qui arrivent à faire des choses. Dans cette cour d’école, tu vas d’un endroit à un autre, tu prends des coups, tu apprends à grandir, à avancer. Et en fin d’année, tu n’es plus du tout la petite fille ou le petit garçon qui est entré dans cette cour d’école la première fois. On grandit à travers les autres. On rencontre des gens. On va fréquenter le côté de la cour d’école où ce n’est pas terrible, où il y a les toilettes. Tout le monde passe plus ou moins par là. Puis on va monter sur les bancs d’école alors que la maitresse l’a interdit, c’est notre côté révolte. Quand on regarde ça et qu’on analyse bien, on passe tous plus ou moins par là. Et il y a un moment où on retrouve notre chemin. On va se mettre à côté d’un chêne et là on se sent bien. On aura l’impression de protéger les oiseaux et de retrouver notre place. On a juste besoin de ça.

- Amelle : Je voulais que tu nous parles de ton travail d’hypnothérapeute. Après avoir fait trois séances avec toi, j’ai eu l’impression que tu avais changé la cassette qui tournait dans mon cerveau. Est-ce que ça te parle et est-ce que tu comprends ce ressenti ?

- Elie : On passe 95% de notre temps en état d’inconscience. On passe 5% de notre temps en état de conscience. C’est notre inconscient qui nous dirige. Notre inconscient fait 150 000 fonctions/seconde. L’inconscient ne comprend que les métaphores. C’est juste une façon de parler. Notre façon de parler à l’inconscient de façon positive nous fait - changer et grandir. On a envie de plein de choses. On a déjà tout à l’intérieur de nous, simplement on ne sait pas qui on est, ni comment on fonctionne. Parfois, on peut rencontrer quelqu’un qui va nous proposer d’apprendre quelque chose sur nous…. Tu vois tu viens de sourire, genre « Ouais ! Je vais apprendre un truc sur moi ». Mais qui se connait mieux que toi ? Simplement, tu n’oses pas ouvrir, tu n’oses pas découvrir qui tu es. Donc tu vas toujours être à la recherche pour trouver quelqu’un qui va t’expliquer qui tu es. En fin de compte, tu es une magnifique personne. On est tous des êtres extraordinaires. Mais on a tous besoin de rencontrer quelqu’un qui nous aide à comprendre qui on est, pour essayer de gagner du temps, etc… Il y a des personnes qui pensent : « Je suis une mauvaise personne, je l’ai toujours été… » - « Non ! Tu es une bonne personne puisque tu es là. Si tu es là c’est que tu as envie de changer quelque chose ».

- Amelle : Est-ce que tu penses qu’on a tous besoin, pour grandir en tant qu’humain, de faire appel à quelqu’un d’extérieur ? Est-ce que ça nous fait gagner du temps ? On est obligés de passer par là, d’avoir un regard extérieur sur nous-même ?

- Elie : Bien sûr. C’est évident. Par exemple, tu vas lire un livre… Je t’ai déjà conseillé un livre ?

- Amelle : Oui. Le premier tome d’Edgar Cayce.

- Elie : Oui. Ce livre doit faire 400 pages. Ce n’est pas n’importe qui, c’est l’un des plus grands médiums américains. Il avait un chemin de vie incroyable. Il voulait avoir plein d’argent pour pouvoir faire des choses pour les autres. On est tous comme ça. Moi j’aimerais gagner plein d’argent pour créer une fondation pour avoir des personnes comme toi qui explique aux autres. Lui, il n’a pas pu le faire. Dans le livre que tu as lu de Cayce, sur les 400 pages, il y a des choses qui ont résonné. Il y a des pages que tu as complètement oubliées parce que ça ne t’intéressait pas. Tu les as lues et par moment tu t’es dit « Ça, ça me parle » parce que c’est à l’intérieur de toi. Ton cœur a résonné par rapport à ça. Tu reconnais et ça te permet de t’amener vers autre chose, vers un autre chemin, vers une autre découverte.

Comment je suis arrivé à ce que je fais, mon côté spirituel ? Il y a très longtemps, je devais avoir 16 ans, je me suis promené à Saint-Michel, je me posais des questions un peu bizarres, je me suis toujours senti différent des autres. Je suis entré dans une librairie, je regardais les rayons et j’ai posé ma main sur un livre : c’était Le livre des médiums d’Allan Kardec.







- Amelle : C’est un peu la bible dans le milieu.

- Elie : En tout cas moi je ne savais pas parce que je ne fréquentais pas. En revanche, j’ai découvert dans ce livre qu’il parlait d’hypnose, de spiritualité – c’est drôle hein ? j’adore ce qui se passe – toutes ces choses m’ont bercées de l’âge de 16 ans à aujourd’hui. J’ai compris plein de choses, j’ai découvert plein de choses. J’ai rencontré des gens autour de moi qui m’ont aidé – pour répondre à ta question – à comprendre des petits trucs, à avancer. Je me posais des tas de questions : Pourquoi ceci ? pourquoi cela ? et il y a toujours eu des personnes qui étaient là, qui m’ont éclairé, qui m’ont permis de réfléchir et d’avancer et j’ai trouvé d’autres livres. Après, pendant des années j’étais un peu tout seul isolé, mes amis se disaient : « Il est mystique mais pas à plein temps parce qu’il est capable de faire n’importe quoi » (rires). J’ai fait n’importe quoi par moment. Il y a juste un moment, quand j’ai été plus prêt, où j’ai rencontré d’autres personnes qui m’ont permis de découvrir que j’étais médium… je ne le savais pas. Jusque-là je me disais : « Oh c’est de l’intuition, je dis ça comme ça ! ». Je ne le savais pas. Mais je n’osais pas dire que parfois j’entendais des choses. D’ailleurs samedi soir on a un repas de médiums…

- Amelle : …ah mais tu sais que ça m’a donné envie d’écrire un sketch, d’essayer d’imaginer ce que ça donnerait un repas qu’avec des médiums autour de la table.

- Elie : Alors un repas avec des médiums c’est assez spectaculaire quand le serveur vient nous demander ce qu’on veut et que tout à coup on voit plein de trucs sur lui et qu’on a envie de lui dire : « Fais attention parce qu’on va te voler ta voiture dans deux jours ». Ce sont des trucs qu’on voit donc on est tous en train de rigoler : « On le dit, on le dit pas ? ». Parfois, je me dis : « Bon allez je me lâche je lui dis parce que le pauvre je ne peux pas ne pas le dire ». Mais c’est assez drôle parce qu’on est là en train de manger, on boit notre verre de vin et tout à coup on entend : « Il faudrait que tu fasses attention à ton chat là parce que d’ici deux jours il va avoir un problème, arrête de lui donner les croquettes machin... ». Ça part un peu dans tous les sens, on n’arrive pas à avoir une conversation. Imagine toutes ces paraboles toutes ces connexions, on a une lumière qui est juste là. Bon là, c’était au restaurant mais le plus spectaculaire, c’était il y a quelques années quand j’avais réuni à la maison, chez moi avec ma femme, ma famille de cœur composée de médiums et on est pas mal nombreux. Il n’y a pas beaucoup de garçons. Il faut savoir qu’en général il y a sept femmes qui sont médiums pour un homme mais c’est normal. Vous êtes beaucoup plus connectées et beaucoup plus ouvertes. Vous êtes le monde. Vous êtes la mère. Nous à côté on est des apprentis. On met souvent en avant un homme médium parce qu’il n’y en a pas beaucoup et on pense toujours qu’il est extraordinaire mais finalement c’est vous qui êtes extraordinaires. Nous on a vraiment une chance incroyable de faire partie de votre groupe.

- Amelle : Donc c’est dans l’intérêt de l’humanité d’…

- Elie : …d’être plus à l’écoute des femmes ?

- Amelle : Oui et de calmer un peu le patriarcat

- Elie : Non, il faut juste que l’ère matriarcale revienne. Je suis pour. Voilà ! J’ai à peu près 1500 patients. Combien d’hommes ?

- Amelle : 20% ?

- Elie : Oui. Maintenant, tu enlèves la moitié. Il y a 10% d’hommes dont les femmes leur ont dit : « Loulou ! Maintenant tu vas le voir ou il y a un problème technique. Il faut que tu ailles le voir parce que ça ne peut pas continuer comme ça. »

- Amelle : Ah problème technique au niveau de la masculinité ?

- Elie : Genre pas très cool, ou à qui on a dit : « Arrête de fumer, tu fumes n’importe quoi » - « Ouais je n’y crois pas » - « Bah tu vas quand même y aller parce que c’est un conseil que je te donne ou alors je te coupe les vivres » Vous avez une technique radicale (rires).

- Amelle : C’est la grève (rires).

- Elie : Je suis extrêmement amoureux de la gent féminine. Vous avez quelque chose d’exceptionnel. Vous êtes notre lumière. Le problème c’est que le côté néandertal est encore trop présent. C’est à vous de l’éteindre. C’est à vous de reprendre les rênes. C’est à vous de remettre les choses en place.


- Amelle : Et du coup tu m’expliquais ce repas chez toi…

- Elie : Alors on a fait un repas à la maison et c’est parti dans tous les sens donc c’était assez agréable. A la fin du repas, j’ai pris tous les jeux, les oracles, j’en ai plusieurs. Là j’en ai que deux mais à la maison je dois en avoir à peu près une dizaine que j’aime beaucoup. On a débarrassé la table. On a ouvert les jeux comme ça sur la table et chacun a choisi une carte. On ne tire pas les cartes comme les autres. Moi je fais comme ça : tu mets ta main juste au-dessus et tu ne poses pas la question. Quel est le message ? Toutes les personnes qui viennent nous voir nous pose des questions précises : « J’aimerais bien savoir si je vais tomber amoureuse… Si le garçon aux yeux bleus va m’inviter au restaurant…

- Amelle : …est-ce qu’il va me suivre sur Instagram (rires).

- Elie : La différence c’est qu’on pose des questions mais Eux, ils ont quelque chose à nous dire.

- Amelle : Ils ont un ordre de priorité qui n’est pas le nôtre. Ce n’est pas la même timeline.

- Elie : Exactement ! Ce n’est pas du tout la même chose. Moi, je leur dis à mes clients : « Vous faites comme vous voulez mais à mon avis, il est beaucoup plus judicieux de Leur demander : Quel est le message ? ». Tu prends ta carte et tu découvres le message et là c’est un pur bonheur. Et ça, J’adooOOOoore (rires).

- Amelle : C’est carte blanche.

- Elie : Voilà, c’est juste ça. Regarde, tu te retrouves avec dix médiums autour de la table. Qu’est ce qui peut y avoir au-dessus de toi si ce n’est que la lumière ? Déjà quand tu es tout seul tu es inondé de lumière. Ils sont là à t’expliquer les trucs. Qu’est-ce que tu veux qui arrive de mieux ?

- Amelle : Mais comment on peut se mettre en condition concrètement Elie, pour être dans la lumière ? Parfois, on ne se sent pas bien, on suffoque, on a l’impression que le sort s’acharne…

- Elie : …est-ce que je suis réellement dans mon vrai chemin de vie ?

- Amelle : Oui et comment on peut changer cet état ?

Elie : D’accord. Tous les jours il y a des petits miracles. Plus on est attentif, plus les miracles se mettent en place. Plus on va les voir. Je te donne deux exemples : Tu vas te réveiller pas très bien, tu as passé une nuit un peu compliquée, tu vas marcher dehors et tu vas voir une mère avec son portable qui avance et qui tire sa fille par la main. La petite fille a deux couettes et elle est en train de chanter et de sauter, et là… tu vois ça, ça te fait sourire. C’est juste ça. Tu as combien de chance sur un milliard que cette petite fille saute en chantant pour te faire sourire ? une chance sur un milliard.

- Amelle : En fait il faut entrainer notre cerveau à repérer ces moments de joie.

- Elie : Toute la journée, tout le temps tu as des trucs comme ça. Tu vas marcher et tu vas trouver une pièce d’un centime, tu te dis : « Je ne vais pas la ramasser ». Bah si ! Ramasse la parce que c’est un clin d’œil de l’autre côté. Les autres médiums vont te l’expliquer. Ce sont des petits trucs qu’on te met sur ton chemin. Tu vas penser à quelque chose : « Je ne suis pas sure d’aller dîner avec ma copine, déjà la dernière fois ça s’est mal passé… » et tout à coup un homme passe avec sa copine et lui dit : « Mais si vas-y chérie ». Tu as ta réponse. Toute la journée c’est comme ça.

- Amelle : Même quand on allume la radio dans sa voiture, on reçoit un message.

- Elie : Exactement. Il y a toujours des trucs comme ça. C’est toi qui choisis. Moi, j’ai conditionné mon fils Théo… et Elise… et Nathan, donc les trois enfants. Je les ai conditionnés. Eux et des amis proches. Je leur ai dit : « Systématiquement, dès que j’écoute les Bee Gees : je sais que c’est une bonne journée » et systématiquement quand on entend les Bee Gees à la radio, je sais qu’il va se passer des choses. Je l’ai décidé. Je l’ai créé, c’est nous qui créons notre propre réalité. C’est nous qui décidons. Tu as décidé d’être heureuse ?

- Amelle : Ouiii !

- Elie : Qui t’en empêche ?

- Amelle : Bah… c’était moi jusqu’ici. Y avait que moi en fait.

- Elie : Voilà, c’est toi qui dois décider. Quel chanteur aimes-tu ?

- Amelle : J’aime beaucoup de choses très différentes… Tu me parlais des Bee Gees, moi je sais que c’est une bonne journée quand j’entends un morceau d’Earth Wind & Fire.

- Elie : Et bien ça c’est excellent. Tu as décidé que ça, c’est quelque chose qui t’apporte du bien. Est-ce que tu conduis ?

- Amelle : Non, je dois venir te voir pour ça. J’ai mon permis depuis des années mais j’ai peur et j’ai des appréhensions. Il faut qu’on travaille ensemble sur ça.

- Elie : Une de mes patientes a réussi à obtenir son permis de conduire, au bout de trois fois, grâce à un pingouin que je lui ai offert…

- Amelle : …une petite figurine ? C’est son porte-bonheur ?

- Elie : C’est ça. On peut tout faire. C’est nous qui nous nous donnons des limites. Si tu te couches le soir en regardant quelque chose d’anxiogène, toute la nuit sera compliquée. Le matin, tu te lèves, tu te réveilles dans ta nouvelle vie - car chaque jour est une nouvelle vie – avec quelque chose de négatif. S’il t’arrive encore quelque chose de négatif dans la journée, toute la journée sera compliquée. C’est exactement la même chose, tout est comme ça. Si tu t’endors avec quelque chose d’heureux – tu regardes un film sympa comme Les bronzés font du ski par exemple, un truc complètement délirant – tu dors en passant une excellente nuit, tu captes tout ce qu’il faut capter la nuit. Parfois tu t’endors en te demandant : « Comment je vais faire ça ? Il faut je réfléchisse… ». Le lendemain matin, tu as la solution parce qu’ils t’ont donné la solution. En fin de compte, ils sont là tout le temps. C’est juste nous qui sommes aveugles. On ne voit rien, on a un voile devant les yeux.

- Amelle : Et pourquoi on n’est pas éduqué à ça ?

- Elie : Est-ce que tout le monde est prêt ?

- Amelle : Prêt à être heureux ?

- Elie : Non, prêt à comprendre et entendre. On m’a posé une question : « Je crois en la réincarnation mais pourquoi je ne me souviens pas d’untel ? Pourquoi il faut réapprendre à lire et écrire alors que j’ai déjà su ? Alors que j’ai appris qu’avant j’étais égyptien et je suis incapable d’apprendre une langue étrangère, je ne connais que le français… ». Imagine si on devait se souvenir de toutes nos vies antérieures… Les personnes à qui on a fait du tort, elles ne viendraient pas nous embêter aujourd’hui ?

Amelle : Oui, on serait accablé. On ne pourrait pas vivre notre vie comme une nouvelle expérience.

- Elie : Voilà. Juste après le livre d’Allan Kardec, j’ai lu un bouquin de Franz-Anton Mesmer, le magnétiseur.

- Amelle : C’est la fameuse star qu’on voie à la télé ?

- Elie : Non, non. Lui c’est un canadien qui a repris le nom.

- Amelle : Est-ce que c’est la même pratique le Mesmer qu’on voie à la télé et ce que tu fais toi ?

- Elie : Ce que fait Mesmer c’est de la rupture de pattern (claquement de doigt) : DORS ! Il y a des personnes qui sont ultra sensibles à cela. Par exemple, mon ex-femme Laurence si je pose ma main sur elle, elle s’endort ; si je lui parle d’une certaine façon, aussi. Dans une salle de 200 personnes, il y a obligatoirement trois personnes qui sont hyper sensibles à ça.







- Amelle : Et comment il repère ces personnes ?

- Elie : Parce que ce sont des jeux, ils sont sélectionnés juste avant. Tu ne fais pas ça comme ça à tout le monde. Donc Franz-Anton Mesmer, c’est l’extase magnétique donc c’est lui qui a créé le magnétisme animal. Ce qui m’a plu dans son ouvrage c’est qu’il était à la recherche de la pierre philosophale. Tu as 18 ans, tu es un ado en pleine révolution, le Che Guevara de la famille : « Ouais je ne suis pas comme tout le monde… » et tu entends ça. Tu es fou furieux, tu as envie de savoir. Donc j’ai lu des tas de bouquins pour essayer de trouver ce qu’était la pierre philosophale.

- Amelle : Elle est en nous ? C’est ça ?

- Elie : Exactement ! Elle est en nous. Ça m’a pris du temps (rires).

- Amelle : Mais le plus beau des trésors il est en nous.

- Elie : Exactement.

Dans ma période de lecture du Livre des médiums d’Allan Kardec, j’avais entendu parler des Esséniens. Les Esséniens, c’est une peuplade juive qui vivait à l’époque du Christ où il y avait les romains et qui était extrêmement religieuse. Ils vivaient dans le désert, ils avaient une façon de vivre très particulière : pas d’hypocrisie, tout dans la pureté absolue. S’ils faisaient quelque chose, ils se demandaient : « Quelle est la raison de faire ça ? ». Ne pas faire les choses bêtement. Le Christ est arrivé dans des conditions très particulières. On l’a quitté au moment où il parle avec le Sanhedrin, qui étaient les justes religieux en Israël - où il leur explique la loi, etc… A partir de là, on ne le voit plus, on n’entend plus parler de lui mais on le retrouve à l’âge de 33 ans. Donc il s’est passé 20 ans. Dans un livre de 5000 pages, on apprend que durant ces 20 années, il a vécu avec les Esséniens. Quand il revient, il a toutes les connaissances du judaïsme, d’une certaine vérité mais aussi la connaissance des Esséniens. Il faut savoir que les connaissances qu’on a sur la religion, la philosophie et toutes nos croyances viennent d’Inde. Ça a voyagé, c’est passé par les pharaons et ça vient de l’Inde. Ils ont pris le nectar du nectar qu’ils ont enseigné. Il ne faut pas oublier que le Christ aussi apposait les mains et soignait les gens. Il ne faut pas oublier non plus que le Christ a eu une façon de parler. Il faisait grandir. Tout ce que tu peux entendre ne sont que des métaphores. C’est symbolique. Il a marché sur l’eau, ça veut dire quoi ?

- Amelle : Marcher sur les émotions humaines ?

- Elie : Exactement. Il a été bien au-delà de tout cela, il a marché au-dessus.

- Amelle : J’ai découvert récemment ce que voulait dire l’Immaculée Conception. Et ça m’a bouleversé de le comprendre en fait. C’est être vierge des concepts de l’homme, des idées limitantes de l’homme. Des concepts : conception. Donc l’Immaculée Conception, c’était par une Vierge Marie qui avait gardé son hymen et qui n’avait jamais vu le loup. Ça c’est la récupération des hommes.

- Elie : C’est pour créer une image mystique et symbolique. Alors que tout est derrière.

Comme tout le monde, j’ai fait différents métiers et j’ai été peintre dans les appartements. C’était facile, franchement prendre un pinceau c’est vraiment facile. Donc ce n’était pas trop compliqué, bon j’avais plein de peinture sur moi.

- Amelle : C’était fatiguant quand même ?

- Elie : Non, non, ce n’était pas du tout fatiguant. Moins fatiguant que de creuser un tunnel (rires). Je ne suis pas quelqu’un d’extrêmement courageux. Quand je vois courir les autres, je suis fatigué, je préfère marcher. J’assume pleinement. Et j’étais avec un homme d’une soixantaine d’années, un homme de couleur avec qui je discutais de ça souvent et un jour il me dit : « Est-ce que tu sais pourquoi la mère du Christ a accouché dans du foin alors qu’il y avait de quoi loger puisque les autres étaient logés ? » - « Non je ne sais pas » - il m’a dit : « Parce qu’il était noir et qu’on ne peut pas accepter un Christ noir, il faut qu’il soit blond avec les yeux bleus. Il était métis. Regarde l’histoire du monde. Il était métis ». C’est quelque chose qui m’a travaillé pendant des années. Pendant des années, je me suis posé des tas de questions. Pourquoi on nous le présente blond avec des yeux bleus ? Pourquoi on nous le présente fin, sublime, magnifique ?

- Amelle : Avec des pecs et des abdos.

- Elie : Voilà. Comme Robert Powell. Ceci dit Robert Powell en Christ il est sublissime. Regarde tout ce qu’on nous présente. Pourquoi il ne serait pas noir ?

- Amelle : C’est marrant parce que je pense au rappeur et producteur Kanye West. Je ne sais pas si tu le connais. Il créé des baskets et il est très connu ; lui se fait appeler Black Jesus. On a l’impression que c’est rebelle et que c’est un acte de Black Power mais en fait il y a peut-être une forme de vérité derrière tout ça.

- Elie : Il faut juste qu’on essaie de donner une autre image. Regarde, il était absolument interdit d’apprendre aux gens à lire et à écrire. Tu te rends compte, ils auraient eu la connaissance absolue. Regarde la connaissance ce qu’on en fait aujourd’hui.

- Amelle : On ne va pas au-delà de la forme et des apparences.

- Elie : On fait n’importe quoi. Y a toujours cette façon de mettre la tête sous l’eau des gens et de ne pas expliquer certaines choses. Si aujourd’hui on était au XVIe siècle, cette conversation n’aurait pas lieu. Je ne discuterais même pas avec toi car j’aurais peur que tu sois une envoyée de Torquemada. Je serais au bûcher depuis très longtemps (rires).

- - Amelle : C’est marrant parce qu’on discutait de transférer la connaissance et j’ai l’impression que même au niveau des trois religions monothéistes il y a une version créée pour le peuple et une autre plus ésotérique, avec un travail intérieur, beaucoup plus de poésie, pour les gens érudits qui sont prêts à l’accepter et à le comprendre. Qu’est-ce que t’en penses ?

- Elie : Il y a le Christianisme, l’Islam et le Judaïsme. Tout le monde se réfère au judaïsme. C’est plus ou moins copier-coller. Si tu t’intéresses à l’hindouisme – tu as lu La vie des Maîtres – quand tu regardes depuis combien de temps tout cela existe par rapport au judaïsme, il y a eu plein de choses. Je peux dire des bêtises aussi mais toutes les lectures auxquelles j’ai eu accès font que qu’on s’aperçoit que dans le judaïsme il y a plein de choses qui ont été prises de l’hindouisme, qui ont été transformées. Le judaïsme a pu s’imposer. Pourquoi ? Parce que dans le judaïsme on a créé la Kabbale, on a créé le Zohar.

- Amelle : Est-ce que la Kabbale est accessible à tous ?

- Elie : Il faut juste la comprendre.

- Amelle : Il faut lire et écrire l’hébreu ?

- Elie : Non, non. C’est une erreur. Les éditions Verdier traduisent des livres écrits en hébreu et en français. Ce sont de très bonnes traductions. Ce sont des éditions faites par des rabbins qui parlent français etc…

- Amelle : A l’époque où je travaillais à Voici, j’écrivais beaucoup sur Madonna. A un moment donné, elle était devenue kabbaliste. Elle avait pris un prénom hébraïque, Esther. Et elle apprenait l’hébreu car elle avait la volonté de parfaitement comprendre les textes.

- Elie : Parce qu’ils ont envie d’être au plus proche de la réalité. Il faut comprendre quelque chose, dans une lettre en hébreu Aleph veut dire quelque chose et c’est aussi la symbolique d’un chiffre. Si tu ne connais pas la symbolique du chiffre et la symbolique de la lettre et que tu apprends à lire et à écrire l’hébreu, ça va te servir à quoi ? Alors que si tu as la version en français c’est synthétisé et après c’est juste à toi, si tu as la chance d’être guidé, de comprendre la métaphore de ce que ça veut dire. Quand tu entends Rabbi Akiva (Avancer sur le chemin) : Ça veut dire quoi ? Pendant des années des types se sont penchés dessus pour finir par dire « Avancer : qu’est-ce que ça veut dire ? Aller de l’avant. Le chemin ? C’est le chemin de la lumière ». C’est juste comme l’interprétation d’un rêve.

C’est juste de la symbolique et après tu te retrouves avec plusieurs personnes pour décortiquer ça et arriver à la quintessence du message. Après, une personne va lire le Zohar, qui est au-dessus de la Kabbale et qui est une connaissance beaucoup plus grande et va découvrir des choses mais ce n’est pas accessible à tout le monde. Tout le monde ne va pas accepter certaines choses. Par exemple, si tu es dans mon cabinet et que je te dis : « Je vais te pousser sans te toucher ». Tu es dans mon cabinet, tu es en confiance. Si maintenant, je te vois dehors dans la rue et que je te dis : « Restez là je vais vous poussez sans vous toucher ». Tu vas me prendre pour un fou, on est d’accord. Et encore, je te le dis de façon gentille. Je ne te dis pas : « Je vais toucher votre aura pour que vous preniez conscience de votre aura ». Tu te rends compte, là ça aurait été encore plus Whaaa… c’est exactement la même chose. On ne peut pas tout dire, tout le monde n’est pas prêt à tout entendre.

Tu as lu La vie des maîtres, une fois. Tu vas la relire, c’est d’une évidence absolue et totale. Tu verras la différence.

- Amelle : Je ne vais pas avoir la même expérience de lecture.

- Elie : Exactement ! Parce que tu sais déjà. Tu ne te rappelles pas tout, même si tu as surligné. Tu sais déjà mais pourtant il y a d’autres choses qui vont grandir en toi. A l’intérieur de nous, on a tout. On a juste besoin d’être guidés. Et dès qu’on est guidés, les portes s’ouvrent.






- Amelle : Il y a une expression que j’aime beaucoup et qui me parle : C’est quand l’élève est prêt que le maître apparait. Ça va dans le sens de ce que tu disais. On ne peut pas tout dire à tout le monde. C’est quand on est prêt à recevoir, qu’on grandit, qu’on a cheminé sur un chemin de compréhension qu’on peut justement recevoir et accepter de nouveaux messages et de nouvelles idées.

- Elie : Par exemple, il y a des personnes qui lisent la bible. Si on dit à ces personnes de lire le Zohar… C’est comme s’ils étaient en CM2 et qu’on les mettait en Terminale. Ce n’est pas possible, c’est compliqué. Moi, j’ai eu la chance de mettre la main sur le Livre des médiums d’Allan Kardec. Je suis en train d’étudier un livre de 7 tomes, c’est La Doctrine Secrète, écrit en tout petit.

- Amelle : Tu en es à quel tome ?

- Elie : Tome 3. Pour moi c’est sublissime. Mon ami Frédéric qui est dans cette famille, à qui j’en ai parlé : On lui offert les trois premiers tomes pour son anniversaire j’étais super content de pouvoir en discuter avec lui. Il m’a dit : « Salomon, il faut que tu te calmes » (rires). Il parle comme ça. « Moi je ne peux pas, je ne sais pas comment tu fais. Au bout de deux pages j’ai arrêté. C’est impossible. Je n’arrive pas à comprendre ». Va à la bibliothèque ou essaie de voir les premières pages de La doctrine secrète de Blavasky.

- Amelle : Ah oui Blavasky ! Ça fait des années que je l’ai dans mon collimateur et que j’ai envie de lire mais je sais que c’est très technique. C’est dense.

- Elie : Oui une personne qui n’a pas lu certaines choses et qui tombe directement dedans...

- Amelle : …c’est trop d’idées trop de concepts de mots à aller chercher à droite, à gauche.

- Elie : Il y a trop de choses. En revanche, tu vas retrouver des choses de Franz-Anton Mesmer, de Cayce, de La vie des maîtres, du Christ, etc… Tu vas retrouver la Lémurie, les Atlantes, les Vénusiens. Et tu vas retrouver le départ, le souffle. Tu vas aussi retrouver Mazda. Quand tu parles à des gens de toutes ces choses là et que leur intérêt principal c’est : Comment je vais faire pour acheter le dernier iPhone…

- Amelle : …oui il y a un monde…

- Elie : Tu ne peux pas t’adresser à tout le monde comme ça. Il faut juste attendre que les gens viennent vers toi et qu’on te les envoie. On est juste des intermédiaires. On est là à disposition pour qu’on nous envoie les gens et qu’on les aide à apprendre et à découvrir des choses pour qu’ils aillent beaucoup plus loin. C’est juste ça notre rôle. Et ça J’adooOOOoore !

- Amelle : Est-ce que tu as des questions sans réponse ?

- Elie : J’ai deux questions. Si ma famille de médiums était là, elle dirait : « Oh ne l’écoute pas, il nous fatigue ». Frédéric m’appelle le Roi Salomon et me dit : « Tu ne peux pas faire plus que tu peux ». J’ai toujours des doutes, c’est fou et c’est pour ça qu’il dirait : « Ne l’écoute pas il est fatiguant ». J’ai un besoin viscéral d’aider les autres. Je pense que tu l’as ressenti. Pour moi c’est extrêmement important. Aujourd’hui je suis en vacances, je suis venu arroser des plantes et j’ai pris plein de rendez-vous parce que des gens m’ont dit : « Je ne me sens pas bien… ».

C’est une course contre la montre. Je ne sais pas combien de temps il me reste. Je suis toujours en train de me poser la question : « Est-ce que je suis réellement sur mon bon chemin de vie spirituelle ? Dans le sens de pouvoir aider. Est-ce que je vais toujours pouvoir être médium ? Est-ce que mes capacités vont se développer ? Est-ce que je vais pouvoir entendre beaucoup plus pour pouvoir aider plus rapidement les gens ? »


- Amelle : J’ai une dernière question. On dit souvent qu’on doit irradier, briller comme un soleil mais j’ai cru aussi comprendre que ça pouvait attirer les gens qui sont assoiffés par cette lumière et qui n’ont pas la capacité eux-mêmes de la créer…

- Elie : Vampiriser ?

- Amelle : Et qui vont se nourrir chez nous.

- Elie : Oui et alors c’est quoi le problème ?

- Amelle : C’est un dommage collatéral. Comment on fait pour briller sereinement, sainement sans se sentir attaqué ?

- Elie : Ecoute ton cœur. Comment tu te sens en ma compagnie ?

- Amelle : Très bien, comme avec un ami de longue date.

- Elie : C’est exactement la même chose. Tu peux très bien rencontrer quelqu’un et tu vas te sentir vampirisée et ça va te mettre mal à l’aise. C’est à toi de t’échapper. Juste écouter son cœur.




Retranscription réalisée par Alexandra Ferreira <3

Merci à Elie Smila pour sa gentillesse et son amour du partage

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