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Les 5 blessures de l'âme : les reconnaître & les guérir

Il existerait 5 blessures émotionnelles profondes, survenues en nous suite à un traumatisme pendant l’enfance. Pour nous en protéger, nous avons développé des mécanismes de défense qu'on appelle des masques. Selon Lise Bourbeau, autrice du livre Les cinq blessures qui empêchent d'être soi-même, nous aurions tou·tes en nous au moins 2 blessures. Tu veux apprendre à mieux te connaître ? Tu veux identifier tes blessures et faire tomber ton masque ? Bravo, tu es au bon endroit !


Bannière avec l'illustration d'un coeur et le titre de l'article : "Les 5 blessures de l'âme : les reconnaître et les guérir"

1 - La blessure de rejet


Elle peut se manifester si, au cours de ta vie, tu as eu le sentiment (réel ou non) d’être repoussé·e pour ce que tu étais.


Contrairement à l'abandon (qui repose sur des facteurs extérieurs), le rejet est une blessure de l’égo, du moi. On pense qu'on nous a rejeté·e parce qu'on est nul·le. Cette blessure touche à notre existence, à notre place, à notre valeur.


Quels événements peuvent avoir généré une blessure de rejet ?

  • la négligence parentale, le manque d’amour et d’attention, voire le dénigrement : c’est l’absence de gestes appropriés pour assurer la sécurité, le développement et le bien-être physique et émotionnel de l’enfant.

  • le cas de l'enfant non désiré : cette découverte est souvent difficile pour l'enfant, même si elle concerne un seul des deux parents.

  • les différences de traitement dans une fratrie : ils donnent à l'enfant l'impression d'avoir moins de valeur que ses frères et soeurs.

  • un amour parental donné sous condition : par exemple, si l'enfant est sage, et seulement si, il recevra de l'amour et de l'attention.

  • toute forme de maltraitance : qu'elle soit verbale, émotionnelle, physique ou sexuelle.

Ce sont bien sûr des exemples : d'autres cas de figure peuvent avoir généré une blessure de rejet.

LE MASQUE DU FUYANT

Comment savoir si tu souffres de la blessure de rejet ?

  • tu as des comportements évitants : tu as tellement peur d’être rejeté·e que tu refuses de t’attacher à quelqu’un. Tu as une tendance forte à t’effacer, tu as toujours peur de déranger. Ça te rend moins attentif·ve à tes propres besoins.

  • tu as un masque social : tu t'adaptes en permanence aux autres pour être aimé·e et apprécié·e, quitte à ne pas être toi-même. Tu prends des positions neutres, évites de donner ton avis.

  • tu es sujet·te à l’anxiété : lorsque tu oses t'exprimer, tu as la sensation d’être toujours attaqué·e par les autres. Tu es facilement déstabilisé·e. Tu anticipes chaque situation, chaque rencontre, chaque événement.

  • tu t'isoles : tu as tendance à te mettre en retrait social car tu penses que cela t'évitera de souffrir. Cette même solitude entretient des croyances comme « personne ne s’intéresse à moi » ou encore « je n'ai aucune valeur ».

  • tu vis des épisodes dépressifs : à force de flouer tes propres besoins, tu es rarement aligné·e avec ce que tu veux. Cela favorise une tendance à la dépression.

  • tu as une mauvaise estime de toi : tu as l'impression de n'avoir aucune valeur.

  • tu es perfectionniste : tu vis très mal l'échec et tu as tendance à faire beaucoup trop pour mériter ta place.

  • tu as des difficulté à t'engager dans des relations intimes : tu as tendance à te distancer des autres avant qu'ils ne puissent te rejeter. Cela rend tes relations intimes difficiles.

Une personne portant la blessure de rejet est souvent une personne subissant sa solitude.


2 - La blessure d'abandon


Elle a pu apparaître si tu as subi, enfant, l’absence prolongée d’un de tes proches (parent ou autre) ou si l'attachement à ce proche a été rendu impossible, par exemple suite à :

  • une naissance sous X ou un placement en famille d’accueil.

  • un envoi en pension ou chez un autre membre de la famille,

  • un divorce ou le départ d’un parent,

  • un deuil,

  • une rupture amicale ou amoureuse,

  • des déménagements répétitifs subis.

Ce sont bien sûr des exemples : d'autres cas de figure peuvent avoir généré une blessure d'abandon.


Selon Freud, l’angoisse d’abandon est forte chez les jeunes enfants car ils se savent instinctivement incapables de survivre par eux-mêmes.


On vit tou·tes des situations d’abandon : séparation avec la mère à la naissance, entrée à la crèche ou à l’école. Elles sont même essentielles à notre construction psychique et à notre prise d’autonomie.


En général, tout rentre dans l'ordre lorsque l’on comprend et intègre que notre parent va revenir. Mais lorsque la durée est trop longue, la séparation peut se transformer en blessure durable.


Comme la blessure de rejet, la blessure d’abandon peut te faire remettre en cause ta valeur propre : « si j'ai été abandonné·e, alors c'est peut-être parce que je le mérite ».


LE MASQUE DU DEPENDANT

Comment savoir si tu souffres de la blessure d'abandon ?